la « Chapelle » d’Etival
Les gisants d’Étival-en-Charnie
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Plusieurs gisants de pierre retrouvés au XIXe siècle à l'abbaye d'Étival-en-Charnie sous le sol de ce qui était la sacristie, sont exposés au musée archéologique du Mans:
- Gisant du milieu du XIIIe siècle, assez mutilé, représentant un vicomte de Beaumont, peut-être Raoul V, fondateur de l'abbaye d'Étival-en-Charnie en 1109.
- Gisant du dernier tiers du XIIIe siècle d'un vicomte de Beaumont, peut-être Raoul VI mort vers 1236.
- Gisant du début du XIVe siècle représentant Agnès de Beaumont, épouse de Louis de Brienne.
- Gisant du début du XIVe siècle, représentant un vicomte de Beaumont, Jean Ier de Brienne, fils de Louis de Brienne et d'Agnès de Beaumont, mort vers 1305. Précision inscription : Armoiries : écu aux armes des vicomtes de Beaumont
Restauration
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Après des années d'abandon, faute de ressources, la chapelle est restaurée à l'aube du XXe siècle, à l'aide d'une subvention de la Commission des monuments historiques de la Sarthe et de plusieurs souscriptions particulières, sous la direction de Robert Triger, Président de la Société historique et archéologique du Maine Inspecteur général de la Société française d'archéologie. L'abbé Sergent étant curé, et M. Leroy, Maire, de Chemiré-en-Charnie, la chapelle est rendue au culte le jeudi 11 juillet 1901, fête de la translation des reliques de Sainte Scholastique.
- En 1901 et 1902 des fouilles archéologiques permettent de retrouver le plan du chœur de l'église et la chapelle des vicomtes de Beaumont. Elles attestent que le chœur roman a été remplacé par un chœur gothique.
Architecture et mobilier
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Seul subsiste de nos jours l'ancien croisillon nord du transept de l’église abbatiale des Bénédictines du XIIe siècle, qu'on appelle communément aujourd'hui la chapelle d'Étival. Il est flanqué d'une absidiole contreboutée de deux colonnes engagées avec chapiteaux travaillés de style roman comme dans nombre d'églises de la région et d'une sacristie plus récente. D'un emploi courant à l'époque, des contreforts épaulent les murs dans les angles. Une fenêtre romane apparaît sur le haut du pignon avec de larges claveaux, la porte basse étant à deux voussures en grès roussard.